Satanisme

Le satanisme proprement dit est une déformation récente des anciens cultes infernaux. La notion de diable ou de démon est un phénomène archétypique, une neccesité vitale, c'est a dire qu'il fait partie du fond de l'inconscient présent dans toute culture. L'homme à besoin de croire à un principe opposé au Dieu créateur bénéfique. Je ne veux pas reprendre a priori le point de vu judéo-chrétien. Ce serait témoigner de partialité, en affirmant que l'idée d'un dieu bon ou méchant existe est un engagement d'ordre religieux. L'ésotériste doit considérer la démonologie comme une perversion par rapport au monde en tant que modèle d'harmonie et Dieu comme éternel et source de toutes les harmonies intégrant également le principe négatif. là est la différence. Cependant, c'est une nécessité pour le commun des mortels de différencier, d'individualiser le principe du mal. Cette fiction romantique est par certains côtés une indispensable "soupape de sûreté" qui se justifie par le besoin de déculpabilisé, d'excuser certains actes. A ce moment, ce n'est pas l'homme qui commet la mauvaise action, ou s'il l'a commise c'est sous l'inspiration de l'"autre". L'"autre", un des noms du démon. Un certains d'entre vous auront quelques difficultés à admettre ce qui vient d'être dit, cependant il faut comprendre que le démon, le diable, lucifuge rofocale, maître persil, saute-buisson, robin, robinet, maître pierre, Jean de la plume, Verdelet, Morin, le Bôt, le cornu, Jean Mullin, Vert-gallant, Vert-vestu, le vieux, Old nick, maître pierre du Coignet, le grapin, grison, griffart, coignard, badouillla, baraban, le jean-loup..... et autres noms régionaux dont on l'affuble est une invention purement humaine (enfin presque)!

Est-ce à dire que le diable n'existe pas? C'est un autre problème; sachez qu'il existe un phénomène égrégorique issu de l'inconscient collectif, le démon existe, le démon n'existe pas, le démon se crée et en même temps il se modifie au cour des siècles. En fait, il est né des frayeurs de l'homme au moment ou celui-ci à commencé a raisonner sur sa peur. Ce qui n'empêche pas que le diable puisse être utilisé dans un rituel

Pour en revenir au satanisme spécifique ou plus précisément, ayant une réalité historique (c'est a peu près la seule chose qu'il a) depuis de nombreux siècles, les hommes ont voué u culte et alimenté les créatures que sont les démons de toutes les religions. Ces déviations sont nées dans certains cas de la crainte qu'inspire le diable du dépit dans d'autre circonstances, à moins que ce ne soit dans l'espoir fallacieux de se voir accorder des faveurs inavouables par Satan ou son homologue local. Le plus grand danger qui guette le futur adepte et qui le projette dans la voie satanique est un incommensurable manque de culture, allié a un manque de courage, courage élémentaire pour suivre une voie initiatique harmonieuse. La quête des pouvoirs et seulement des pouvoirs à pour lieu géométrique la faiblesse. On n'obtiens pas les pouvoirs, ils vous sont donnés.

Le nom de Satan, qu'il serait plus juste d'orthographier Shatan (et de prononcer Chatane) est une terme issu de la langue hébraique (Shin, Teht, Noun) SH'TN qui signifie adversaire, opposant.

On trouve le terme Satan 54 fois dans la bible, 18 fois dans l'ancien testament, principalement dans Job et 36 fois dans le Nouveau testament.

Le satanisme n'est pas une magie au sens propre du terme,

Le satanisme, ne constitue pas une discipline magique en soit, c'est un syncrétisme de diverses tendances, une sorte de patchwork de connaissances déviées et de pratiques incomplètes formant une sotte de corpus sacrilège et sordide. Les déçus de l'église et quelques éléments rejetés par la haute sorcellerie ont créé ce culte, croyant que le prince des ténèbres leur accorderait ce que les pouvoirs et le Dieu catholique leur refusait. c'est un culte qui s'exprime par une liturgie baroque, grotesque caricature de celle de l'église catholique. Pour le satanisme qui rend hommage à son maître la ligne de conduite est toute tracée, son catéchisme noir est l'inverse de celui du catholique. Méchanceté, bêtise, cruauté gratuite, prostitution, débauches sordides, action repoussantes et scatologiques affectées a la gloire du très Bas, les messe noire et les sabbats démoniaques constituent l'essentiel des rituélies de cette démarche. Il est certain que quelques-unes des pratiques du satanisme donnent des résultats, cela n'est dû en fait qu'à l'exacerbation émotionnelle des participants,canalisée par le rituel. Les effets de ce genre de techniques sont peu durables, quoique violents, et se retournent généralement contre les exécutants. Les opérations satanisées ont surtout un caractère orienté vers la destruction ou la nuisance, et sont relativement facile à contrer car simplistes et mal structurées.

Le Luciférianisme. proposé par quelques uns. est une démarche encore plus récente. C'est un mouvement Romantique. s'inspirant de la sorcellerie et n'osant se mêler aux satanistes. Ces doux rêveurs jouent aux magiciens en accumulant des rituels compliqués et des exhortations mélodramatiques. On pourrait les qualifier de troubadour et de poètes des arts noirs. Ils sont totalement inoffensifs dans leurs pratiques et s'amusent à se faire peur.

 

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