La dagyde ou statuette est le
support privilégié permettant une action à distance
(influence, thérapie, envoûtement, contre-envoûtement et dans
certains cas des opérations relevant de l'acupuncture), sur un
individu.
D'aspect
extérieur, la dagyde représente une forme humaine sexuée, la
ressemblance étant plus ou moins grossière suivant en cela
l'habileté de qui l'a façonnée, mais l'important n'est pas
là.
Cette
tradition dérive sans doute des rites de chasse de nos
ancêtres du néolithique. Les fouilles archéologiques ont
exhumé des dagyde à Sumer, à Babylone, en Mésopotamie, en
Palestine et dans les pyramides égyptiennes. On sait de plus
qu'à l'origine de l'acupuncture, le thérapeute chinois ne
piquait pas le corps du patient mais les emplacements idoines
sur une statuette le représentant. Et l'universalité du
phénomène a induit, chez les ethnologues et aussi, il faut
bien l'avouer, chez les prétendus spécialistes de l'occulte,
une confusion regrettable que l'ignorance de ces doctes
personnes ou prétendues telles a contribué à répandre dans
le public.
Pour être efficace, la
statuette doit répondre à un certain nombre de critères
traditionnels que nous étudierons plus tard dans le site, dont
il convient de ne pas trop s'écarter.
Voici 2 images d'une Dagyde que
je possède a titre personnel...
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