Définition
de la sphère d'activité.
Choix
de la dominante planétaire,
Définition
du nom de l'entité, de son mot de pouvoir, de son signe, etc.
Procédure
d'entretien: Mode d'alimentation, développement et obéissance,
punition ect.
Durée
de vie et destruction.
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Définition
de la sphère d'activité:
Cette
opération fondamentale doit être effectuée avec soin, car il
ne sera pratiquement pas possible de la modifier par la
suite. Le choix doit être précis et parfaitement défini. On
évitera les activités multiples, parfois contradictoires. Par
exemple, dans le cadre d'un génie destiné à favoriser une
activité commerciale, il serait déconseillé de vouloir lui
adjoindre une spécialité comme le jeu ou la séduction. De
telles combinaisons sont hasardeuses et n' aboutissent généralement
qu' à la confusion.
On
Consultera la page "Choix du familier"
pour s'aider à définir l'activité que l'ont veut donner à
sont familier.
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Choix
de la dominante planétaire:
Ayant
défini l' activité, on choisira la combinaison de dominantes
planétaires la plus appropriée. La définition de l'activité
doit être d'une grande précision, et il conviendra d'en noter
tous les aspects de façon claire. Le choix de la dominante planétaire
déterminant le caractère est primordial. Il convient de se
pencher sur l' étude du symbolisme astrologique, chaque tempérament
planétaire ayant des défauts et des qualités qui lui sont
propres. L'étude approfondie de cette nomenclature pourra
mettre en évidence certaines contradictions qu'il conviendra d'éliminer
sans remord. Le programme doit être clair, précis et sans
ambiguïté.
On Consultera la page "Choix du
familier" pour s'aider à définir la dominante
planétaire du génie Familier.
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Définition
du nom de l'entité, de son mot de pouvoir, de son signe, etc. :
Le
nom de l'entité:
Le
choix d'un nom est une opération très délicate, le nom possédant
une influence prépondérante sur le caractère d'une telle création.
Le nom est constitué d'une succession de phonèmes, dont chacun
possède une dynamique particulière. L'ensemble de la
composition sera comparable à une « mélodie » dont la
composante modulera le caractère, les réactions et le tempérament.
Chaque
son ayant une qualité particulière, la symbolique qui s' y
rattache constitue un «programme » spécifique, induisant une
action originale. L'ensemble de ces significations forme un
enseignement spécial, bien connu des traditions de l'Asie et de
l'Inde en particulier. Cette science des "mantrams",
ou "vocables", revêt un immense intérêt dans le
concept qui nous occupe .
Parmi
les phonèmes de base, il y en a 3 qui sont privilégiés, car
ils prédominent dans la quasi totalité des langues indo-européennes,
ce sont : A – I – U
(u se prononçant : ou).
Dans
le contexte traditionnel :
A
correspond à l'énergie de conscience transcendante.
I
correspond à l'énergie de volonté.
U
correspond à l'énergie de la connaissance (ou de l'éveil).
A - A peut être
considéré comme un phonème originel qui précède l'ensemble
des autres. Son spontané, il est produit sans effort par les
organes de phonation. Il symbolise la totalité énergétique.
C'est par lui que les phonèmes constituant les mots sont
porteurs de signification.
Symbole du permanent, il anime toutes les consonnes.
A – Le A
long (surmonté d'une barre horizontale) est une voyelle dédoublée,
qui est prise de conscience. C'est le phonème de béatitude,
dans le sens d'une prise de conscience du soi.
I – La
volonté correspond à une orientation de la pensée, à
l'intention. Dans I, il n'y a pas émanation, mais pensée
orientée vers la création.
I – I long.
Redoublement, qui correspond à une tendance vers la
connaissance. Domination, souveraineté.
U – (Ou).
Eclosion ou révélation dans la conscience cosmique. La
matrice. Le projet de manifestation prend une forme d'éveil au
sein de la conscience universelle en tant qu'identité vers
lequel se porte l'énergie du créateur.
E – C'est
l'union de la conscience (sous ses deux aspects) à l'énergie
de la volonté. Plusieurs énergies se manifestent dans E, qui
est donc : E (synthèse),
mais aussi , A (long)
+ I et
A + I
(long).
Sous ce dernier aspect, il devient réceptacle.
E apparaît
donc comme un germe des forces qui manifeste l'univers,
puisqu'il est formé des énergies de A la conscience
transcendante ou A (long) de la béatitude, et de I la volonté
ou I (long) la domination.
O – O est
issu de la rencontre de A ou A (long) avec U. La révélation
croît, mais liée à une diminution de la conscience.
L'énergie de l'activité de O se manifeste plus
clairement dans AI.
AI – Ce phonème
s'obtient (au niveau phonétique) en ajoutant A ou A (long) à
E.
Si l'on reprend ce qui a été dit précédemment, E
apparaissant comme triangle pointe en bas et A comme énergie,
l'ensemble AI forme un nouvel ensemble de deux triangles interpénétrés
A (+ et -) formant le sceau de Salomon, l'étoile à six
branches, indiquant l'union du cosmique et de la terre.
AU – Résulte
du rapprochement de A ou A (long) avec O. Cette prise de
conscience, du point de vue phonétique manifeste totalement l'énergie
d'activité.
D'un
point de vue plus pragmatique, on peut résumer ainsi l'ensemble
des phonèmes usuels et leurs implications :
A : L'émission,
l'expansion, l'extension, l'étonnement approbatif et
contemplatif. La réceptivité, la diffusion énergétique.
L'affirmation positive. La contemplation intérieure
commence avec le A.
Aï : Qui réunit
– Aspect Yin.
B :
L'enveloppe, ce qui entoure, la protection. N'oublions pas que
la lettre beth, dans l'alphabet hébraïque correspond à
Maison.
C : La légèreté.
D : La
focalisation de l'énergie.
E : La résistance,
le contacte, l'imperméabilité. A un certain niveau, notion
d'obstacle. E constitue la négative universelle. Dans le cadre
d'une gestuelle opérative, le E permet la coordination de la
volonté et du geste, la possibilité d'agir à l'instant juste.
E est symbole de la sagesse.
F : la compréhension.
F exprime la domination paisible de ce que l'on crée par magie.
G : La fermeté
intérieure.
H : Le souffle
en phase d'inspiration.
I : La volonté,
l'affirmation. Cette voyelle a la plus haute intensité
vibratoire, elle permet en ouvrant les bras, simultanément avec
sa prononciation, de renforcer la personnalité, sa pratique libère
les automatismes d'expansion et fait disparaître l'anxiété.
Il agit positivement sur l'arbre de vie.
K : L'emprise
de l'esprit sur la matière.
KI : Energie
– nature yang
L : La forme
imposant sa loi sur la matière. La lumière.
M :
L'harmonie, la vibration, l'onde, l'eau. C'est l'expression de
ce qui est en accord, juste et équilibré.
N : La
fermeture, la fin.
O : La
circulation unificatrice et pacifiante. O est la négative
particulière. par cette résonance s'établit la compréhension
de ce qui a étonné. O impose un retour sur soi-même, il est
la continuité dans la transmutation des énergies.
P : L'énergie
ascendante. L'énergie contenue, brusquement libérée, s'élève.
Amplifié par A et T qui soutiennent un geste brusque des
membres supérieurs, dans les arts martiaux notamment.
R : La
rotation. Phonème du feu, symbolise les énergies incessantes.
S :
L'apaisement de l'activité.
Sch : Le
bruissement, le vent doux purificateur.
T : L'énergie
descendante. Le crépitement.
Ts : L’allégement,
le soulagement.
U (ou) : Le
refroidissement, la densification, l'homogénéité, la
pacification.
V :
L'enveloppe mouvante.
Z : La
souplesse, l'extrême légèreté. La décontraction.
C'est
à partir de cet alphabet phonétique, que l'on peut amorcer la
conception de certains vocables et mots de pouvoir.
On
devra connaître la signification symbolique de chacune des
lettres avant de composer des mots de pouvoir, lesquels devront
être médités dans leur signification profonde avant d’être
utilisés.
Dans
le cas des génies familiers, on peut avec intérêt composer le
nom de ce dernier à l'aide du tableau de vocables.
La connaissance de ces quelques règles de base va permettre de
créer un nom (ou un vocable) particulier, qui va renforcer
considérablement la composante planétaire en lui conférant
une identité d'un point de vue vibratoire sonore. Outre cet
aspect d'identité énergétique, le nom choisi devra posséder
une autre particularité: il devra être conçu à la manière
d'un palindrome, c'est-à-dire qu'on devra pouvoir le lire dans
les deux sens (de gauche à droite et de droite à gauche). Les
mots « UN ROC CORNU » constituent un exemple type, comme cet
autre palindrome célèbre: « ÉLU PAR CETTE CRAPULE». En réalité,
il ne devra pas s'agir d'un réel palindrome, puisque ce vocable
est constitué d'un seul mot et que cette curiosité
linguistique offre la particularité d'avoir une signification
dans n' importe quel sens qu' on la lise; en l' occurrence, on
se contentera de veiller à ce que le nom soit lisible et
surtout prononçable.
La
raison secondaire de cette nécessité réside dans le fait que,
lu dans un sens, ce vocable servira à nommer et à appeler l'
entité et, lu dans le sens inverse, il sera défini comme étant
un mot de pouvoir capable de détruire cette même entité. Les
raisons qui imposent cette précaution ne sont autres que la
mise en place d'un verrou de sécurité. Sécurité
indispensable qui se justifie à plusieurs niveaux:
insubordination,
dangers que l'entité peut représenter, passé un certain stade
de développement, débordement des limites imposées et mille
autres raisons. La notion d'inversion du nom se retrouve fréquemment
dans la tradition juive, en particulier dans les rituélies en
relation avec le golem. Dans le cas particulier du golem,
la récitation de certains alphabets dans l'ordre inverse
duquel ils ont été dits lors de la construction constitue une
des phases du rituel de destruction.
À
titre d' exemple, un nom typique de familier pourra être AKINO,
qui se lit indifféremment de droite à gauche ONIKA. Akino sera
le nom du génie, et Okina son vocable de destruction. Ce nom
devra être suffisamment original pour éviter qu'il ne présente
une quelconque homonymie avec un nom commun, car dès lors qu'il
sera prononcé, même par inadvertance, il mettra le génie
sinon en action, du moins en éveil.
Le
mot de pouvoir:
Complément
du nom de l'entité, le mot de pouvoir est un vocable
d'action conventionnel créé pour enclencher la mise en action
du génie. Ce mot original doit être court et rappeler, par la
symbolique des lettres qui le composent, la spécificité de
l'activité. Soigneusement noté, ce mot sera inclus dans le
contexte rituel. À son audition, le génie devra être opérationnel.
Le mot de pouvoir est une sécurité supplémentaire puisqu'il
conditionne toutes les actions du génie.
Signe
d'action (geste)
Le
signe d'action est un graphisme dessiné effectivement, ou
simplement tracé dans l'air, qui sera associé au mot de
pouvoir (joignant ainsi le geste au verbe). Ce signe, également
conventionnel, dynamise l'action qui ainsi devient globale
(verbe, geste et volonté). Le signe d'action doit être simple,
rapide d'exécution et discret, l'opérateur pouvant être amené
à faire appel à son familier dans des conditions précaires
d'isolement. Il est défini dans le rituel comme un signal
convenu en association avec le mot de pouvoir (vocable de mise
en action du génie). L'opérateur
aura intérêt à dessiner ce signe sur un carnet pour ne pas
l'oublier. L'association mot de pouvoir/signe est d'une grande
efficacité au dire de la plupart des praticiens.
Définition
des protocoles d'activité et des interdits
Il
s'agit, en réalité, de mettre en forme les différents aspects
du mode opératoire du futur génie familier. On définira ses
moyens d'action (physiques, psychiques, spirituels) et son mode
d'intervention (influence, suggestion, inductions) en tenant
compte de sa nature. On définira également ses limites, .ce
qu'il ne peut ou ne doit pas faire (son code de morale en
quelque sorte). L'ensemble doit être clair, précis, très
limité et sans ambiguïté. Il faut savoir que les risques de débordements
sont toujours à craindre quand le concepteur se laisse aller à
un certain laxisme. Une entité poussée par l'énergie de la
vie trouvera toujours la combinaison la plus astucieuse pour
enfreindre les ordres, ce qui lui permettra de mettre en échec
la limitation de son programme, c'est
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Procédure
d'entretien: Mode d'alimentation, développement et obéissance,
punition ect. :
Cette
partie du travail est essentiellement logique. Seront définies
dans celle-ci les règles d'utilisation, le mode d'emploi en
quelque sorte.
La
procédure d' entretien vise essentiellement le maintien de l'
activité et le développement de l' entité. Celle-ci, fragile
et inopérante dans les premiers temps, doit pouvoir être
alimentée pour accumuler suffisamment d'énergie et devenir opérationnelle
dans un second temps.
Les
techniques d'alimentation sont d'une variété infinie et
souvent en relation avec l'activité du génie. Il s'agit
souvent d'une convention faisant partie intégrante du
programme. Tel génie, par exemple, sera nourri par des
offrandes de parfum (petits bâtonnets d'encens ) et de fleurs
fraîchement coupées, pro- posées à un rythme régulier, une
fois par semaine par exemple. Tel autre sera alimenté par une
offrande de fruits, associée à une musique spécifique; un
autre trouvera sa pâture dans une offrande de champagne et
quelques gouttes d'un parfum à la mode; simple question
d'imagination! On ne perdra cependant pas de vue que les
offrandes auront toujours un double aspect énergétique matériel
et subtil. L'aspect matériel pouvant être constitué par des
fruits, du lait, du miel, un gâteau, des fleurs, une plante, le
plan subtil par un parfum, un mantram, une huile
essentielle, une mélodie. On évitera les offrandes compliquées
et surtout les sacrifices sanglants, les entités assujetties à
ce type de rituel ayant tendance à développer des velléités
difficiles à endiguer.
Le
problème de l'alimentation est avant tout un problème de
conventions et de convenances personnelles, il ne doit en aucun
cas devenir une gêne ou une contrainte pour l'opérateur. Le
rythme d'alimentation est aussi question de conventions:
celui-ci ne doit pas être épisodique, mais d'une parfaite régularité,
une fréquence rapprochée étant préférable pour le développement
et l'efficacité du génie. Si vous devez vous absenter,
tenez-en compte. On pourra dans certains cas inclure dans le
concept alimentaire un élément extérieur, tel que les phases
de la Lune (par exemple la pleine Lune), le rythme des marées,
la présence d'un animal,
ou tout autre phénomène.
Ce
genre de méthode particulièrement séduisante et reposante
pour l'utilisateur n'est cependant pas exempt de danger, car ces
événements ne dépendent nullement de la volonté de l'opérateur.
Il n'existe dans ce cas aucun moyen de contrôle, le génie étant
pratiquement autonome. Or il faut savoir qu'une entité, si
faible soit-elle à sa naissance, se développe rapidement. Son
potentiel énergétique va croître avec l'âge en fonction de
la régularité et de la qualité de son alimentation. Les
risques ne se situent pas réellement à ce niveau, mais dépendent
d'un plan beaucoup plus subtil. Devenu agissant, l'être égrégorique
va acquérir une somme considérable d'expériences, enrichie de
surcroît par des influences incontrôlables venues de
l'inconscient collectif.
La
mémoire et l'expérience vont aboutir à une certaine prise de
conscience, l'entité développera une forme d'ego et, de fait,
un instinct de conservation, voire dans certains cas une volonté
de puissance! . Ayant atteint ce stade de développement,
l'entité risque de se rebeller, elle pourra décider de rompre
le pacte avec son créateur ; si son autonomie alimentaire est
assurée, il n'existe plus aucun moyen de pression pour la
soumettre. Le cas est fréquent, il peut même se produire pour
des entités nourries de manière conventionnelle qui trouvent
le moyen de s'alimenter selon un système vampirique! peut
laisser croire à sa parfaite soumission, du moins pendant un
certain temps, la ruse se développant vite avec l' instinct de
survie. Il est donc impératif de prévoir un code de sanction,
le « chantage » à la nourriture en est un. Mais attention, ne
privez pas de nourriture un génie en cours de développement:
s'il n'obéit pas, c'est qu'il n'est peut-être pas assez fort
pour satisfaire votre demande. La privation de nourriture dans
ce cas lui serait fatale. Dans le cas d'un génie parvenu à
maturité, la privation de nourriture ne doit pas être
excessive, car il pourrait y avoir un risque de rébellion
(ventre affamé n'a pas d'oreille), et votre génie pourrait
bien se débrouiller seul pour subvenir à ses besoins. ..
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Durée
de vie et destruction:
Pour
pallier les risques d'autonomie et les dangers qui en découlent,
on devra impérativement fixer dans le programme une date précise
de dissolution de l'entité. La durée de vie ainsi programmée
représente une des meilleures solutions. Cette date ne devra
jamais être remise en question. Certains génies offrent moins
de risque; on pourra dans ce cas leur offrir une existence plus
longue, cinq à dix ans au lieu des trois ou cinq habituels.
C'est le cas notamment pour les entités guérisseuses, encore
qu'elles puissent devenir de parfaits vampires, vivant aux dépens
de ceux qu'ils sont chargés de guérir. Dans la réalité
profonde, la duplicité d'un génie est en relation avec
l'inconscient de son géniteur. Un génie guérisseur
au-dessus de tout soupçon peut devenir un véritable danger
public, en parti-culier si le propriétaire décide de monnayer
ses service.Cela
tient au fait que le concepteur a réalisé un phantasme
financier astucieux qui illustre, par compensation, certains
aspects peu reluisants de la psyché du thérapeute. Les
génies les plus dangereux sont les gardiens, pour des raisons
évidentes, compte tenu du caractère martien de ces êtres.
La
durée de vie limitée à une date fatidique n ' étant pas
l'unique solution aux risques de dérapage d'une entité, il est
indispensable de concevoir un mode expéditif de destruction
pour les cas d'urgence que nous verrons dans la phase de
création du familier.
PASSONS
A LA PHASE 2...
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