Phase 1

 

Définition de la sphère d'activité.

Choix de la dominante planétaire,

Définition du nom de l'entité, de son mot de pouvoir, de son signe, etc.

Procédure d'entretien: Mode d'alimentation, développement et obéissance, punition ect.

Durée de vie et destruction. 

 

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Définition de la sphère d'activité:

 

Cette opération fondamentale doit être effectuée avec soin, car il ne sera pratiquement pas possible de la modifier par la suite. Le choix doit être précis et parfaitement défini. On évitera les activités multiples, parfois contradictoires. Par exemple, dans le cadre d'un génie destiné à favoriser une activité commerciale, il serait déconseillé de vouloir lui adjoindre une spécialité comme le jeu ou la séduction. De telles combinaisons sont hasardeuses et n' aboutissent généralement qu' à la confusion.

 

On Consultera la page "Choix du familier" pour s'aider à définir l'activité que l'ont veut donner à sont familier.

 

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Choix de la dominante planétaire:

 

Ayant défini l' activité, on choisira la combinaison de dominantes planétaires la plus appropriée. La définition de l'activité doit être d'une grande précision, et il conviendra d'en noter tous les aspects de façon claire. Le choix de la dominante planétaire déterminant le caractère est primordial. Il convient de se pencher sur l' étude du symbolisme astrologique, chaque tempérament planétaire ayant des défauts et des qualités qui lui sont propres. L'étude approfondie de cette nomenclature pourra mettre en évidence certaines contradictions qu'il conviendra d'éliminer sans remord. Le programme doit être clair, précis et sans ambiguïté.  

 

On Consultera la page "Choix du familier" pour s'aider à définir la dominante planétaire du génie Familier.

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Définition du nom de l'entité, de son mot de pouvoir, de son signe, etc. :

Le nom de l'entité:

Le choix d'un nom est une opération très délicate, le nom possédant une influence prépondérante sur le caractère d'une telle création. Le nom est constitué d'une succession de phonèmes, dont chacun possède une dynamique particulière. L'ensemble de la composition sera comparable à une « mélodie » dont la composante modulera le caractère, les réactions et le tempérament.

Chaque son ayant une qualité particulière, la symbolique qui s' y rattache constitue un «programme » spécifique, induisant une action originale. L'ensemble de ces significations forme un enseignement spécial, bien connu des traditions de l'Asie et de l'Inde en particulier. Cette science des "mantrams", ou "vocables", revêt un immense intérêt dans le concept qui nous occupe . 

Parmi les phonèmes de base, il y en a 3 qui sont privilégiés, car ils prédominent dans la quasi totalité des langues indo-européennes, ce sont : A – I – U (u se prononçant : ou).

Dans le contexte traditionnel :

A correspond à l'énergie de conscience transcendante.

I correspond à l'énergie de volonté.

U correspond à l'énergie de la connaissance (ou de l'éveil).

            A - A peut être considéré comme un phonème originel qui précède l'ensemble des autres. Son spontané, il est produit sans effort par les organes de phonation. Il symbolise la totalité énergétique.

            C'est par lui que les phonèmes constituant les mots sont porteurs de signification.

            Symbole du permanent, il anime toutes les consonnes.

            A – Le A long (surmonté d'une barre horizontale) est une voyelle dédoublée, qui est prise de conscience. C'est le phonème de béatitude, dans le sens d'une prise de conscience du soi.

            I – La volonté correspond à une orientation de la pensée, à l'intention. Dans I, il n'y a pas émanation, mais pensée orientée vers la création.

            I – I long. Redoublement, qui correspond à une tendance vers la connaissance. Domination, souveraineté.

            U – (Ou). Eclosion ou révélation dans la conscience cosmique. La matrice. Le projet de manifestation prend une forme d'éveil au sein de la conscience universelle en tant qu'identité vers lequel se porte l'énergie du créateur.

            E – C'est l'union de la conscience (sous ses deux aspects) à l'énergie de la volonté. Plusieurs énergies se manifestent dans E, qui est donc : E (synthèse), mais aussi , A (long) + I et

A + I (long).

            Sous ce dernier aspect, il devient réceptacle.

            E apparaît donc comme un germe des forces qui manifeste l'univers, puisqu'il est formé des énergies de A la conscience transcendante ou A (long) de la béatitude, et de I la volonté ou I (long) la domination.

            O – O est issu de la rencontre de A ou A (long) avec U. La révélation croît, mais liée à une diminution de la conscience.

            L'énergie de l'activité de O se manifeste plus clairement dans AI.

            AI – Ce phonème s'obtient (au niveau phonétique) en ajoutant A ou A (long) à E.

            Si l'on reprend ce qui a été dit précédemment, E apparaissant comme triangle pointe en bas et A comme énergie, l'ensemble AI forme un nouvel ensemble de deux triangles interpénétrés A (+ et -) formant le sceau de Salomon, l'étoile à six branches, indiquant l'union du cosmique et de la terre.

            AU – Résulte du rapprochement de A ou A (long) avec O. Cette prise de conscience, du point de vue phonétique manifeste totalement l'énergie d'activité.

D'un point de vue plus pragmatique, on peut résumer ainsi l'ensemble des phonèmes usuels et leurs implications :

            A : L'émission, l'expansion, l'extension, l'étonnement approbatif et contemplatif. La réceptivité, la diffusion énergétique.

            L'affirmation positive. La contemplation intérieure commence avec le A.

            : Qui réunit – Aspect Yin.

            B : L'enveloppe, ce qui entoure, la protection. N'oublions pas que la lettre beth, dans l'alphabet hébraïque correspond à Maison.

            C : La légèreté.

            D : La focalisation de l'énergie.

            E : La résistance, le contacte, l'imperméabilité. A un certain niveau, notion d'obstacle. E constitue la négative universelle. Dans le cadre d'une gestuelle opérative, le E permet la coordination de la volonté et du geste, la possibilité d'agir à l'instant juste. E est symbole de la sagesse.

            F : la compréhension. F exprime la domination paisible de ce que l'on crée par magie.

            G : La fermeté intérieure.

            H : Le souffle en phase d'inspiration.

            I : La volonté, l'affirmation. Cette voyelle a la plus haute intensité vibratoire, elle permet en ouvrant les bras, simultanément avec sa prononciation, de renforcer la personnalité, sa pratique libère les automatismes d'expansion et fait disparaître l'anxiété. Il agit positivement sur l'arbre de vie.

            K : L'emprise de l'esprit sur la matière.

            KI : Energie – nature yang

            L : La forme imposant sa loi sur la matière. La lumière.

            M : L'harmonie, la vibration, l'onde, l'eau. C'est l'expression de ce qui est en accord, juste et équilibré.

            N : La fermeture, la fin.

            O : La circulation unificatrice et pacifiante. O est la négative particulière. par cette résonance s'établit la compréhension de ce qui a étonné. O impose un retour sur soi-même, il est la continuité dans la transmutation des énergies.

            P : L'énergie ascendante. L'énergie contenue, brusquement libérée, s'élève. Amplifié par A et T qui soutiennent un geste brusque des membres supérieurs, dans les arts martiaux notamment.

            R : La rotation. Phonème du feu, symbolise les énergies incessantes.

            S : L'apaisement de l'activité.

            Sch : Le bruissement, le vent doux purificateur.

            T : L'énergie descendante. Le crépitement.

            Ts : L’allégement, le soulagement.

            U (ou) : Le refroidissement, la densification, l'homogénéité, la pacification.

            V : L'enveloppe mouvante.

            Z : La souplesse, l'extrême légèreté. La décontraction.

C'est à partir de cet alphabet phonétique, que l'on peut amorcer la conception de certains vocables et mots de pouvoir. On devra connaître la signification symbolique de chacune des lettres avant de composer des mots de pouvoir, lesquels devront être médités dans leur signification profonde avant d’être utilisés. 

Dans le cas des génies familiers, on peut avec intérêt composer le nom de ce dernier à l'aide du tableau de vocables. La connaissance de ces quelques règles de base va permettre de créer un nom (ou un vocable) particulier, qui va renforcer considérablement la composante planétaire en lui conférant une identité d'un point de vue vibratoire sonore. Outre cet aspect d'identité énergétique, le nom choisi devra posséder une autre particularité: il devra être conçu à la manière d'un palindrome, c'est-à-dire qu'on devra pouvoir le lire dans les deux sens (de gauche à droite et de droite à gauche). Les mots « UN ROC CORNU » constituent un exemple type, comme cet autre palindrome célèbre: « ÉLU PAR CETTE CRAPULE». En réalité, il ne devra pas s'agir d'un réel palindrome, puisque ce vocable est constitué d'un seul mot et que cette curiosité linguistique offre la particularité d'avoir une signification dans n' importe quel sens qu' on la lise; en l' occurrence, on se contentera de veiller à ce que le nom soit lisible et surtout prononçable.

La raison secondaire de cette nécessité réside dans le fait que, lu dans un sens, ce vocable servira à nommer et à appeler l' entité et, lu dans le sens inverse, il sera défini comme étant un mot de pouvoir capable de détruire cette même entité. Les raisons qui imposent cette précaution ne sont autres que la mise en place d'un verrou de sécurité. Sécurité indispensable qui se justifie à plusieurs niveaux:

insubordination, dangers que l'entité peut représenter, passé un certain stade de développement, débordement des limites imposées et mille autres raisons. La notion d'inversion du nom se retrouve fréquemment dans la tradition juive, en particulier dans les rituélies en relation avec le golem. Dans le cas particulier du golem, la récitation de certains alphabets dans l'ordre inverse duquel ils ont été dits lors de la construction constitue une des phases du rituel de destruction.

À titre d' exemple, un nom typique de familier pourra être AKINO, qui se lit indifféremment de droite à gauche ONIKA. Akino sera le nom du génie, et Okina son vocable de destruction. Ce nom devra être suffisamment original pour éviter qu'il ne présente une quelconque homonymie avec un nom commun, car dès lors qu'il sera prononcé, même par inadvertance, il mettra le génie sinon en action, du moins en éveil.

Le mot de pouvoir:

Complément du nom de l'entité, le mot de pouvoir est un vocable d'action conventionnel créé pour enclencher la mise en action du génie. Ce mot original doit être court et rappeler, par la symbolique des lettres qui le composent, la spécificité de l'activité. Soigneusement noté, ce mot sera inclus dans le contexte rituel. À son audition, le génie devra être opérationnel. Le mot de pouvoir est une sécurité supplémentaire puisqu'il conditionne toutes les actions du génie.

Signe d'action (geste) 

Le signe d'action est un graphisme dessiné effectivement, ou simplement tracé dans l'air, qui sera associé au mot de pouvoir (joignant ainsi le geste au verbe). Ce signe, également conventionnel, dynamise l'action qui ainsi devient globale (verbe, geste et volonté). Le signe d'action doit être simple, rapide d'exécution et discret, l'opérateur pouvant être amené à faire appel à son familier dans des conditions précaires d'isolement. Il est défini dans le rituel comme un signal convenu en association avec le mot de pouvoir (vocable de mise en action du génie). L'opérateur aura intérêt à dessiner ce signe sur un carnet pour ne pas l'oublier. L'association mot de pouvoir/signe est d'une grande efficacité au dire de la plupart des praticiens.

Définition des protocoles d'activité et des interdits

Il s'agit, en réalité, de mettre en forme les différents aspects du mode opératoire du futur génie familier. On définira ses moyens d'action (physiques, psychiques, spirituels) et son mode d'intervention (influence, suggestion, inductions) en tenant compte de sa nature. On définira également ses limites, .ce qu'il ne peut ou ne doit pas faire (son code de morale en quelque sorte). L'ensemble doit être clair, précis, très limité et sans ambiguïté. Il faut savoir que les risques de débordements sont toujours à craindre quand le concepteur se laisse aller à un certain laxisme. Une entité poussée par l'énergie de la vie trouvera toujours la combinaison la plus astucieuse pour enfreindre les ordres, ce qui lui permettra de mettre en échec la limitation de son programme, c'est

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Procédure d'entretien: Mode d'alimentation, développement et obéissance, punition ect. :

Cette partie du travail est essentiellement logique. Seront définies dans celle-ci les règles d'utilisation, le mode d'emploi en quelque sorte.

La procédure d' entretien vise essentiellement le maintien de l' activité et le développement de l' entité. Celle-ci, fragile et inopérante dans les premiers temps, doit pouvoir être alimentée pour accumuler suffisamment d'énergie et devenir opérationnelle dans un second temps. 

Les techniques d'alimentation sont d'une variété infinie et souvent en relation avec l'activité du génie. Il s'agit souvent d'une convention faisant partie intégrante du programme. Tel génie, par exemple, sera nourri par des offrandes de parfum (petits bâtonnets d'encens ) et de fleurs fraîchement coupées, pro- posées à un rythme régulier, une fois par semaine par exemple. Tel autre sera alimenté par une offrande de fruits, associée à une musique spécifique; un autre trouvera sa pâture dans une offrande de champagne et quelques gouttes d'un parfum à la mode; simple question d'imagination! On ne perdra cependant pas de vue que les offrandes auront toujours un double aspect énergétique matériel et subtil. L'aspect matériel pouvant être constitué par des fruits, du lait, du miel, un gâteau, des fleurs, une plante, le plan subtil par un parfum, un mantram, une huile essentielle, une mélodie. On évitera les offrandes compliquées et surtout les sacrifices sanglants, les entités assujetties à ce type de rituel ayant tendance à développer des velléités difficiles à endiguer.

 Le problème de l'alimentation est avant tout un problème de conventions et de convenances personnelles, il ne doit en aucun cas devenir une gêne ou une contrainte pour l'opérateur. Le rythme d'alimentation est aussi question de conventions: celui-ci ne doit pas être épisodique, mais d'une parfaite régularité, une fréquence rapprochée étant préférable pour le développement et l'efficacité du génie. Si vous devez vous absenter, tenez-en compte. On pourra dans certains cas inclure dans le concept alimentaire un élément extérieur, tel que les phases de la Lune (par exemple la pleine Lune), le rythme des marées, la présence d'un animal, ou tout autre phénomène. 

Ce genre de méthode particulièrement séduisante et reposante pour l'utilisateur n'est cependant pas exempt de danger, car ces événements ne dépendent nullement de la volonté de l'opérateur. Il n'existe dans ce cas aucun moyen de contrôle, le génie étant pratiquement autonome. Or il faut savoir qu'une entité, si faible soit-elle à sa naissance, se développe rapidement. Son potentiel énergétique va croître avec l'âge en fonction de la régularité et de la qualité de son alimentation. Les risques ne se situent pas réellement à ce niveau, mais dépendent d'un plan beaucoup plus subtil. Devenu agissant, l'être égrégorique va acquérir une somme considérable d'expériences, enrichie de surcroît par des influences incontrôlables venues de l'inconscient collectif. 

La mémoire et l'expérience vont aboutir à une certaine prise de conscience, l'entité développera une forme d'ego et, de fait, un instinct de conservation, voire dans certains cas une volonté de puissance! . Ayant atteint ce stade de développement, l'entité risque de se rebeller, elle pourra décider de rompre le pacte avec son créateur ; si son autonomie alimentaire est assurée, il n'existe plus aucun moyen de pression pour la soumettre. Le cas est fréquent, il peut même se produire pour des entités nourries de manière conventionnelle qui trouvent le moyen de s'alimenter selon un système vampirique! peut laisser croire à sa parfaite soumission, du moins pendant un certain temps, la ruse se développant vite avec l' instinct de survie. Il est donc impératif de prévoir un code de sanction, le « chantage » à la nourriture en est un. Mais attention, ne privez pas de nourriture un génie en cours de développement: s'il n'obéit pas, c'est qu'il n'est peut-être pas assez fort pour satisfaire votre demande. La privation de nourriture dans ce cas lui serait fatale. Dans le cas d'un génie parvenu à maturité, la privation de nourriture ne doit pas être excessive, car il pourrait y avoir un risque de rébellion (ventre affamé n'a pas d'oreille), et votre génie pourrait bien se débrouiller seul pour subvenir à ses besoins. .. 

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Durée de vie et destruction:

Pour pallier les risques d'autonomie et les dangers qui en découlent, on devra impérativement fixer dans le programme une date précise de dissolution de l'entité. La durée de vie ainsi programmée représente une des meilleures solutions. Cette date ne devra jamais être remise en question. Certains génies offrent moins de risque; on pourra dans ce cas leur offrir une existence plus longue, cinq à dix ans au lieu des trois ou cinq habituels. C'est le cas notamment pour les entités guérisseuses, encore qu'elles puissent devenir de parfaits vampires, vivant aux dépens de ceux qu'ils sont chargés de guérir. Dans la réalité profonde, la duplicité d'un génie est en relation avec l'inconscient de son géniteur.  Un génie guérisseur au-dessus de tout soupçon peut devenir un véritable danger public, en parti-culier si le propriétaire décide de monnayer ses service.Cela tient au fait que le concepteur a réalisé un phantasme financier astucieux qui illustre, par compensation, certains aspects peu reluisants de la psyché du thérapeute. Les génies les plus dangereux sont les gardiens, pour des raisons évidentes, compte tenu du caractère martien de ces êtres. 

La durée de vie limitée à une date fatidique n ' étant pas l'unique solution aux risques de dérapage d'une entité, il est indispensable de concevoir un mode expéditif de destruction pour les cas d'urgence que nous verrons dans la phase de création du familier.

 

PASSONS A LA PHASE 2...

 

 

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