Captation Tellurique

La construction du corps d’énergie est  d’un grand intérêt dans la mesure où elle constitue une aide puissante dans la réalisation de la maîtrise énergétique. Les exercices particuliers qui constituent cet entraînement, renforcent considérablement la résistance physique et psychique, régénèrent les tissus, ralentissent le processus de vieillissement et produisent un allongement de l’espérance de vie de plus de 30%. La pratique de cette méthode permet en outre de développer considérablement les facultés de concentration et permet en outre d’agir sur un nombre considérable d’individus.

Plusieurs types d’exercices sont proposés dans les traditions indienne, chinoise et celte. Elles offrent de troublantes similitudes et sont toutes basées sur des techniques spéciales de respiration, de concentration et d’une utilisation judicieuse de l’énergie tellurique du sol.

L’exercice de base décrit ci-après doit être pratiqué environ deux fois par jour, une fois le matin et une fois chaque soir. Il devra être poursuivi régulièrement sans interruption jusqu’à la disparition du pratiquant, l’interruption provoquant une décroissance rapide des potentialités obtenues. Un peu rebutant dans les premiers jours, il devient en quelques semaines un véritable moment de détente, certains adeptes le pratiquent jusqu’à huit fois par jour. Il convient de ne pas vouloir, dans les premiers mois, se lancer dans ce type de marathon, une trop grande fréquence la première année pouvant générer des crises de spasmophilie, alors que pratiquées régulièrement de telles séances ont tendance à résoudre ces crises chez les personnes qui en souffrent.

 

Exercice pratique de développement énergétique

Cette pratique d'accumulation énergétique est connue dans les traditions occidentales sous le nom de rituel de la Vouivre ou rituel du grand serpent (bien qu'il ne s'agisse pas de rituel à proprement parlé, mais d'exercice), chez les Bön (bonnets noirs du Tibet) et dans le Tchan chinois elle prend le nom de « Shen-ti-yan ». Cette technique très peu répandue, est le plus souvent enseignée oralement de maître à élève. Peu nombreux sont les textes y faisant allusion, et plus rares encore sont ceux qui en font la description (souvent tronquée). On peut considérer que le “rituel” de la Vouivre constitue la base la plus solide et la plus efficace d'entraînement d'un futur adepte. Cet exercice possède d'immenses potentialités, et ses applications sont multiples. Outre le fait qu'il s'agisse d'une pratique d'accumulation énergétique, les répercussions physiques, psychiques et spirituelles sont exceptionnelles. On peut sans exagération en dresser la liste suivante (qui n'est pas limitative !).

1) Augmentation de la vitalité physique et psychique

2) Régénération générale du corps et des organes.

3) Détoxication.

4) Développement des canaux subtiles et de l'énergie dans des proportions considérables.

5) Renforcement de l'énergie spécifique à Kundalini.

6) Épanouissement et formation des chakras.

7) Augmentation des potentialités de concentration.

8) Construction du corps d'énergie (corps de lumière, corps de gloire, corps d’arc-en-ciel), dont il constitue l'exercice de base.

9) Dédoublement, par projection du corps d'énergie.

10) Augmentation de la durée de vie, de 30 à 40 % de plus, au minimum.

11) Développement important du magnétisme personnel.

12) Augmentation de la résistance physique et de l'endurance.

13) Augmentation de la résistance aux maladies, avec un accroissement de la qualité du sang et du réseau nerveux.

14) Développement considérable des pouvoirs psychiques, assez spectaculaire : voyance, intuition, possibilité de charge d'objet, d'influence et de maîtrise des énergies et des éléments.

Cet exercice à lui seul développe de manière considérable et durable les pouvoirs. Poursuivi pendant quelques années (de 3 à 5 ans), il permet la réalisation de la plupart des pratiques initiatiques et des « rituels magiques de toute origine ».

Indépendamment de l'aspect purement magique, il constitue aussi un extraordinaire entraînement pour les adeptes du yoga qui constateront en quelques mois une augmentation de leurs potentialités.

Certains adeptes pratiquent cet exercice journellement depuis de nombreuses années, ils affirment qu'à lui seul, il constitue un raccourci dans la pratique des voies d'éveil. Dans le domaine de la spiritualité, il est déterminant pour affiner et développer les niveaux de conscience et l'approche du maître intérieur. C'est un véritable exercice d'alchimie spirituelle, une progression dans les voies de sagesse et d'immortalité.

On rapporte que durant la sombre épopée du IIIeme Reich, les chefs nazi ayant noué des relations “occultes” avec des initiés tibétains de haut rang, ceux-ci mirent à leur disposition un groupe de huit spécialistes du Shen-ti-yan qui se relayaient 24 heures sur 24, pour pratiquer le rituel, complété de méditations actives, pour le plus grand profit du nazisme. Les résultats furent ce que l'on sait, le Reich menaça par sa puissance l'équilibre du monde. Au bout de quelques années, les tibétains rompirent leurs relations avec le régime d'Hitler, et ce fut le commencement de l’effritement. Bien que cette histoire risque de n'être qu'une des nombreuses fables courant sur le nazisme, il n'en demeure pas moins vrai que si tel a été le cas, l'hypothèse est fort plausible et les résultats en parfait accord avec les possibilités réelles de cette pratique...

EXERCICE :

L'exercice complet se déroule en trois phases, complétées éventuellement par une quatrième, facultative, dite phase d'action. Cette quatrième phase ne devant être pratiquée qu'après un minimum de neuf mois d'exercices soutenus.

L'exercice proprement dit, se déroule au sol. Traditionnellement, il doit être effectué à l'extérieur dans un lieu tellurique fort. Point d'émergence tellurique positif, proximité d'un menhir ou d'un dolmen (jamais sur la table de celui-ci qui est toujours négative) ou dans un endroit tellurique sauvage soigneusement repéré. Il peut être également pratiqué dans une habitation, le rayonnement étant malheureusement atténué, nécessitera un allongement de l'entraînement pour parvenir à un résultat équivalent. Quoiqu'il en soi, après quelques années, la finalité sera équivalente, seule la régularité portera ses fruits.

Après avoir choisi l'endroit, l'étudiant repérera soigneusement les quatre points cardinaux, qu'il marquera de manière à conserver ses repères. En extérieur, il sera bon de planter quatre piquets dont un coloré, pour identifier le nord.

 Cet exercice doit être effectué de préférence le matin pour les femmes et l'après midi ou le soir pour les hommes. Cette indication revêt une importance secondaire, du fait que l'idéal après quelques années de pratique, est de le pratiquer plusieurs fois dans la journée.

L'habillement est quant à lui plus important. On choisira des vêtements amples, peu serrés, en matière naturelle, lin, coton ou laine. On évitera la soie, qui par nature est isolante, et plus encore les tissus synthétiques. Les ceintures seront exclues, l'étudiant sera pieds nus, et il ne devra porter aucun objet métallique (bagues, bijoux etc...).

Sur le lieu de l'exercice, on disposera une natte ou un tapis, pour isoler le corps de l'humidité. Cette natte devra être également en matière naturelle, roseau, paille, laine ou coton. En appartement, on évitera les moquettes synthétiques ou les revêtements de sol en plastique ou caoutchouc. Cette natte ou tapis sera disposée dans un sens nord-sud.

 Lorsqu'on débutera pour la première fois l'exercice, on commencera celui-ci en Lune ascendante. Si pour une raison ou pour une autre, on doit l'interrompre quelques temps, il faudra le reprendre toujours en Lune montante.

 Les accessoires indispensables à la pratique sont d'une grande simplicité, ils sont constitués d'une petite plaque de fer d'environ 5 cm x 4 cm, d'une épaisseur de 5 à 6 mm environ, les dimensions n'étant pas critiques, et d'une sphère (une forme d’œuf semble mieux adapté) de plomb de 2,5 à 3 cm de diamètre selon les dimensions de la main de l’utilisateur, dont l’extrémité des doigts doit pouvoir effleurer la paume après s’être refermés autour de cet objet. En ce qui concerne la plaque de fer, le fer doux est préférable à l'acier, mais faute de mieux, celui-ci peut également convenir. La boule de plomb pourra être obtenue par martelage d'une chute de tuyau, ou par fusion dans un moule en plâtre, qui sera détruit après refroidissement.

            Le croquis ci-après illustre les différentes dispositions utiles au cours de l’exercice.

1re PHASE. (Environ 10 à 15 minutes).

Après avoir déroulé la natte, ou le tapis, l'opérateur disposera à l'ouest la boule de plomb, à l'est la plaque de fer. Il s'allongera la tête au nord, les pieds au sud écartés de 25 cm environ. Les bras seront étendus en croix, les paumes des mains vers le ciel, les pouces écartés des autres doigts, lesquels seront parfaitement allongés sans crispation (ceci est très important). La plaque de fer devra se trouver à portée de la main gauche, à une distance permettant de la prendre en main sans allonger le bras, et sans avoir besoin de tourner la tête pour s'en emparer. La boule de plomb sera de même à portée de la main droite. Une fois dans cette position (yeux fermés), l'opérateur se mettra en état de détente corporelle, relâchant ses tensions. Il opérera ensuite le calme mental. Parvenu à ce stade, il se concentrera sur sa respiration en visualisant l'air inspiré par les narines, sous forme d'un fluide lumineux d'un blanc pur (respiration ventrale en gonflant le ventre).

La lumière blanche inspirée sera visualisée, comme se concentrant sous la forme d'une petite sphère lumineuse rayonnant au niveau du cœur.. Après rétention (légère), du souffle, visualiser cette lumière virant au rouge intense

Puis expiration par la bouche de l'air, qui sera visualisé sous forme d'un fluide de couleur bleue. Durant cette phase d'expiration, l'opérateur prononcera le vocable « A » long, jusqu'au vide des poumons.

A la fin de la période déterminée, la relaxation et le calme mental seront maintenus. On respirera calmement et profondément, de manière ample.

 

2e PHASE. Dite de respiration solaire.A. (10 à 15 minutes).

 Les yeux étant fermés, on commencera à pratiquer une respiration alterne (polarisé), en inspirant l'air par la narine droite (mâle, yang, solaire). Cette inspiration polarise l'air d'une manière subtile, et permet de charger un fluide correspondant au “magnétisme cosmique”. Cette explication située au niveau du symbolisme, n'a dans la réalité matérielle ordinaire aucun fondement scientifique, mais dans la réalité physiologique, une telle respiration est d'une qualité très différente d'une inspiration habituelle. Il s'agit sans aucun doute d'une excitation de groupe de nerfs stimulant une zone précise du cerveau (?). Cette inspiration doit durer environ une seconde, elle est donc rapide, puisqu'il s'agit de remplir la totalité des poumons (toujours en respiration ventrale). Cette opération se fera très facilement en portant la bouche vers la droite, et en tordant le nez. La narine gauche se trouve de ce fait obturée. L'opération devient rapidement un automatisme. Sans retenir le souffle, on expirera l'air par la narine gauche, en tordant le nez et en portant la bouche vers la gauche. L'expiration durera également une seconde. L'inspiration et l'expiration porteront le cycle à deux secondes. Ce cycle devra se faire la bouche fermée.

Dès que ce rythme sera établi, on prendra en main droite la boule de plomb, que l'on placera dans la paume de la main, puis on refermera les doigts de manière que l'extrémité de ceux-ci s'applique sur la paume.

Le pouce sera rabattu sur le dessus de l'index, venant effleurer le majeur. De la main gauche, on prendra la plaque de fer, que l'on maintiendra à plat sur les doigts du centre allongés, tandis qu'elle sera retenue latéralement par l'index et l'auriculaire.

Les deux mains seront tournées vers le ciel, les bras maintenus en croix, la respiration “solaire” toujours rythmée sur le cycle de deux secondes. Lentement, on repliera les jambes, genoux hauts, de telle manière que les pieds soient rapprochés le plus près possible des muscles fessiers (en maintenant l'écart entre ceux-ci). La plante des pieds devra être le plus à plat possible sur le sol. On ouvrira les yeux, et on les laissera ouverts pour la suite de l'exercice, en maintenant le calme mental.

            Après dix minutes environs de cette pratique, on passera à la phase suivante.

 

3e PHASE. Respiration solaire.B. (10 à 15 minutes).

Toujours en respiration polarisé, les yeux ouverts, on croisera les jambes au niveau des chevilles, les talons le plus près possible des fessiers et la plante des pieds le plus à plat possible sur le sol. Ceci étant, on repliera le bras droit sur la poitrine, le poing tenant la boule de plomb se trouvant sur l'épaule gauche, puis on repliera le bras gauche sur la poitrine, la main gauche tenant la plaque de fer se trouvant désormais, sur l'épaule droite. La respiration sera maintenue sur le même rythme, avec une certaine violence.

Parvenu au terme de cette phase, on reprendra une respiration normale (inspiration par les deux narines, expiration par la bouche), puis on lâchera la plaque de fer, et quelques secondes après la boule de plomb. La respiration étant redevenue normale, on allongera les bras, on décroisera les jambes et on restera immobile quelques minutes avant de se relever.

 

Commentaires sur l'exercice

La respiration polarisée, dite “solaire”, recharge l'organisme en énergie positive. Elle est associée dans cet exercice à la captation de l'énergie tellurique, provoquée au premier degré par les positions de la colonne vertébrale et de la plante des pieds. C'est donc un mélange de deux énergies que produit cette technique, énergie cosmique due à la respiration spéciale, énergie tellurique, par la position du corps et la présence de la plaque de fer dans la main gauche.

Le côté gauche du corps est considéré universellement comme étant le côté réceptif du corps. C'est donc la main gauche qui doit tenir la plaque de fer, qui concentre l'énergie tellurique. On m'a plusieurs fois posé le problème des gauchers, chez qui le problème pourrait être inversé, le problème ne se pose pas en ces termes, puisque même chez un gaucher le cœur se trouve à gauche.

L'énergie tellurique va pénétrer par la main gauche et s'accumuler dans le corps. Le côté droit étant émetteur, il convient de bloquer la sortie d'énergie, pour obliger celle-ci à s'accumuler, c'est la raison pour laquelle le poing droit devra être refermé sur une masse de plomb (qui est imperméable à ce type de rayonnement). Dans ce schéma, l'énergie est obligée de s'accumuler dans le corps.

  Cet exercice doit être effectué régulièrement, sous peine de nullité, une fois par jour étant un minimum. La moyenne prescrite pour un entraînement efficace, étant de deux exercices par jour (le matin et le soir, par exemple), ce qui permet d'envisager de suivre validement une voie opérative, magique ou spirituelle. Certains opérateurs effectuent de 4 à 8 de ces exercices journellement, les résultats sont suffisamment remarquables pour qu'en une année ils soient pratiquement « opérationnels », ce qui ne les dispensent nullement de poursuivre ce type de pratique journalière durant toute leur existence (à un rythme un peu plus réduit de deux à quatre exercices par jour, soulignons-le).

 L'accumulation de ce type d'énergie produit au bout de quelques mois une spectaculaire augmentation de tonus et une régénération corporelle importante. L'intuition se développe rapidement, la voyance peut apparaître chez quelques-uns, surtout au cours de séances de méditation sur les chakras (notamment au niveau du chakra du cœur), la formation de certaines aptitudes et le développement de celles-ci est particulièrement saisissant et les phénomènes de montée de Kundalini peuvent survenir rapidement.

 Au bout d'une année, quelques fois moins, surtout si l'on effectue plus de deux exercices par jour, il sera possible de pratiquer la phase IV, qui est une phase opérative particulièrement efficace. Il convient de noter que cette phase peut être associée à une technique de marelle, qui améliore considérablement certains types d’opération.

PHASE IV. Technique opérative.

 La phase opérative doit être effectuée en respiration normale profonde, elle consistera à placer les bras le long du corps, les jambes allongées (en maintenant l'écart de 25 cm), puis à fermer les yeux et à se mettre en état de concentration/visualisation (méditation) sur un but à atteindre ou une situation à provoquer.

L'image doit être précise et en rapport étroit avec l'effet à obtenir. Ce peut être un événement précis, une influence à projeter ou un état à obtenir. L'opérateur peut également méditer sur une marelle résumant une progression d'événements, le résultat dans ce cas précis pourra être plus sophistiqué. Cette pratique sera poursuivie entre 5 et 10 minutes, et si elle est bien préparée, elle offre un pourcentage de réussite absolument exceptionnel.

A elle seule, cette méthode permet d'éviter l'utilisation d'un grand nombre de rituélies d'action. Il est à noter, que les adeptes utilisant la technique de captation tellurique peuvent au bout de quelques années de pratique enclencher la plupart des actions nécessaires utiles dans la vie courante, tant pour eux-mêmes que pour des tiers. Sans jamais perdre de vue que les objectifs doivent toujours être de type bénéfique, sous peine de « polluer » gravement les corps subtiles supérieures, ce qui se solderait à terme par des situations conflituelles parfois tragiques pour l’expérimentateur. La méditation authentique ne devant avoir pour objectif que la progression spirituelle, à l’exclusion de tout autre objectif, cette pratique permettant un contact avec l’être essentiel.

 


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