Le tellurisme est l'expression
de certaines énergies émanant de la Terre, en relation avec le
rayonnement énergétique provenant du cosmos. On ne peut
envisager l'un sans l'autre et l'appellation exacte devrait être
cosmo-tellurique. Le point de rencontre privilégié de ces
forces est la surface de notre planète, c'est pourquoi
l'activité cosmo-tellurique concerne tout ce qui séjourne en
ce lieu précis.
Les énergies telluriques
concernent non seulement les êtres vivants, tels les animaux et
les végétaux, mais également le règne minéral et par
extension les constructions élaborées par les hommes. Les
forces telluriques ne s'exercent pas avec la même intensité,
ni sous les mêmes formes ou qualités, dans les divers secteurs
géographiques. Certains lieux bénéficient de rayonnements
intenses et bénéfiques pour la vie, d'autres sont particulièrement
malsains.
Il existe plusieurs qualités de
rayonnements telluriques mis en évidence depuis la plus haute
antiquité. Il semblerait que les peuples qui excellèrent le
plus dans la manipulation de ces énergies furent les Celtes,
les Indiens et les Chinois. Le cosmo-tellurisme s'exprime selon
plusieurs modalités:
Il y a un tellurisme général
qui couvre la totalité de la planète et un tellurisme fort,
souvent capricieux qui se manifeste dans des endroits
particuliers, soit sur des points précis, soit sous forme de méandres
étendus sur plusieurs kilomètres (les veines du dragon).
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La surface de notre planète est
donc assujettie à deux types d'influences, la première est
cosmique, la seconde est tellurique. Les influences cosmiques
sont innombrables: outre celles du ciel profond des
constellations, des trous noirs et des galaxies, l'influence des
planètes, du Soleil et de la Lune sont manifestes. Il faut
souligner l'influence particulière sur l'élément liquide, qui
est de toute importance pour la compréhension des phénomènes
telluriques. L'eau, douée de propriétés beaucoup plus étranges
qu'il n'y paraît, est répandue sur (et sous) toute la surface
et dans le sous-sol de la planète. C'est un extraordinaire
conducteur, dont toutes les molécules sont en contact, ce qui
en fait un vecteur exceptionnel. L'eau en circulant dans le
sous-sol constitue un véritable système circulatoire toujours
en mouvement.
Le phénomène des marées dû
à l'attraction lunaire intervient également, tant sur l'élément
liquide que sur les terres émergées. La croûte terrestre, au
passage de notre satellite subit, une "marée" qui
hausse le sol de près de 20 cm !
Les lieux et les
habitants de la surface terrestre subissent les variations de
rythme et d'intensité du rayonnement électromagnétique dues
à la rotation du globe sur lui-même et autour du Soleil. Notre
planète se comporte comme l'armature négative d'un immense
condensateur dont la partie cosmique serait la charge positive,
comme le fait remarquer Jean-Charles Favre dans son très beau
livre "Maisons entre ciel et terre" (Ed. Arista 1987
Paris).
Quant à la Terre elle-même,
elle est le siège d'un formidable malstrom énergétique.
Tenus en latin signifie Terre.
L'expression "courant tellurique" est de ce fait
parfaitement explicite. La croûte terrestre est un lieu privilégié
où de nombreux courants et rayonnements de tous ordres
circulent, s'entremêlent, se complètent ou se contrarient
selon des lois parfois étranges. Ces activités sont d'ordre
tectoniques, électriques, magnétiques, hydrodynamiques et
gravimétriques, alimentées par le noyau central au travers de
la lithosphère et causées par les diverses tensions qui
s'exercent dans cette dernière, le Ch'i des chinois. Ces
forces, en l'absence d'influences particulières se répartissent
naturellement de manière uniforme à la limite de la sphère:
la surface du sol, selon un processus qu'il serait trop complexe
d'expliquer ici, processus où interviennent des réalités géométriques
et magnétiques complexes. Cette répartition des forces prends
l'aspect d'un "filet" formé par des "murs d'énergie"
d'une épaisseur de 20 cm environ. Les mailles de ce filet sont
rectangulaires et leurs dimensions sont approximativement de
2,30 m à 2,50 m dans le sens Est/Ouest et de 2,00m dans le sens
Nord/Sud. A l'intérieur de ces mailles se forment des mailles
plus petites, dans les mêmes proportions et de plus faible
intensité.
Cette "résille"
constitue la première "peau énergétique" de l'écorce
terrestre (ce réseau est un effet de surface). Ce système de
mailles est appelé réseau Hartmann, ou réseau H, du nom du
Docteur Hartmann, médecin de l'Université de Heidelberg qui a
remis en évidence cette découverte, très ancienne, dès 1935.
Le docteur Hartmann est l'inventeur de la géobiologie, science
nouvelle qui étudie les influences locales de l'environnement
sur l'être humain et les animaux.
Le réseau tellurique est connu
depuis fort longtemps, sans doute depuis l'époque de
l'implantation des mégalithes (entre 5 et 10.000 ans). Cette
connaissance oubliée fut l'apanage des peuples préceltiques,
car c'est à tort que l'on affirme que les druides furent les
instigateurs de ces constructions cyclopéennes, même s'ils en
furent les continuateurs et les utilisateurs. N'en déplaise à
certains, mais les mégalithes de Carnac et de Stonehedge étaient
déjà en place quand les premiers Celtes s'implantèrent
Bretagne et en
Cornouaille! Plus près de nous, aux 16eme et 17eme siècles,
plusieurs ouvrages y font de fréquentes références.
Notons entre autre le "Spéculum
metallurgicum" de B. Rosseler, vers 1700, livre sur la découverte
des minerais et de la prospection minière.
Les courants énergétiques constituant les veines du dragon (la
Vouivre ) peuvent compléter ou anhiler localement les effets du
réseau H, lequel quant à lui subit fréquemment un certain
nombre de déformations: rétrécissement des mailles,
distorsions multiples dues au relief ou à la présence d'objets
naturels se trouvant sur le terrain.
L'ensemble des courants
telluriques est perturbé principalement par des pierres d'une
certaine importance, des gisements métalliques, des failles
souterraines, les puits ou excavations et surtout les cours
d'eau (en particulier les cours d'eau souterrains), ainsi que
par les diverses manifestations de la nappe phréatique. Plus récemment,
des courants sont déviés, canalisés, dissipés, voire crées
par des "constructions industrielles" : usines électriques,
lignes à haute tension, chemins de fer , métro, autoroutes,
antennes, immeubles, égouts et ouvrages d'art en béton ...
La présence des cours
d'eau souterrains, répandus sur tout l'ensemble de la planète
(même sous les régions désertiques), génère, parfois de
manière spectaculaire des courants telluriques. Les croisements
de deux, ou plusieurs, cours d'eau (à des profondeurs différentes)
produisent à leurs points d'intersection des rayonnements d'une
grande puissance positifs ou négatifs. Les cours d'eau n'ont
pas l'apanage des modifications et influences sur les courants
telluriques, ainsi que nous l'avons déjà précisé, les
pierres et les anomalies du sol, les fissures, failles,
cassures, cavernes, souterrains, poches de gaz, puits de mine et
forages ont des effets également très marqués.
Le relief enfin est le
grand ordonnateur, comme en témoigne l'enseignement de la
tradition tellurique chinoise: le Feng-Shui, science des énergies
(littéralement, le vent et l'eau) que pratiquent depuis des
millénaires les géomanciens de l'empire du milieu.
En Chine personne ne songeait à
construire un bâtiment ou à aménager une culture ou un jardin
sans consulter un géomancien. De nos jours, les architectes et
constructeurs de ce pays, continuent de tenir compte de cette
science, avec, il faut le reconnaître une certaine discrétion.
»
La connaissance des lois régissant
le tellurisme est poussée à un point extrême en Asie. Les géomanciens
Chinois et leurs homologues Japonais accordent une grande
attention, non seulement à la nature et à la puissance des
forces du lieu, mais également en harmonisant celles-ci avec
les agencements qu'ils comptent effectuer et dont la qualité
doit être conforme. On ne pose pas une pierre d'importance
n'importe où, pas plus qu'on ne plante impunément un arbre
dans un endroit où il est susceptible de créer une
perturbation par le rayonnement qu'il va générer. Voici un
extrait 'de texte (et une illustration) succulent tiré de
l'excellent livre du folkloriste Paul Sébillot - Les., travaux
publics et les mines -Paris 1894.
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«En Chine, les ponts ont, par
quelque raison mystérieuse, des vertus et des défauts
particuliers. S'ils ne sont pas placés dans la position
même qu'indiquent les lois de la géomancie, dit un
document, ils peuvent mettre en danger la vie de
milliers de personnes, en attirant sur le pays la petite
vérole ou les maladies d'yeux. Ils affectent matériellement
la prospérité du voisinage. Au Japon, si en plantant
les pieux qui servent à la construction d'un pont, on a
par mégarde tourné la cime du côté du sol, sans
tenir compte de la sève, les petits génies qu'elle
contient, gênés de se sentir ainsi la tête en bas,
prennent la fuite, et le bois ne tarde pas à dépérir.
L'illustration qui représente cette fuite des petits génies
a été dessinée par Félix Régamey d'après le
peintre japonais Toyo-Foussa. »
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La science de la manipulation
des énergies telluriques, revêt une grande importance pour
l'initié. Connaissance qu'il devra parfaire, car elle est précieuse
pour l'exercice de la pratique pour un grand nombre
d'applications.
Dans un contexte plus
pratique, les applications qui découlent de la manipulation des
énergies telluriques peuvent être ramenées à un faisceau de
procédures utilisant les phénomènes énergétiques.
Une de ces principales
utilisations porte sur l'entraînement et le développement des
capacités du futur adepte, dans le cadre d'exercices destinés
à stimuler des fonctions physiologiques peu utilisées chez la
plupart des individus. Renforcement de certains méridiens
d'acupuncture, développement ou "éveil" de centres
vitaux (chakras), accélération des processus de construction
du corps d'énergie ou corps de gloire etc.
Le tellurisme est également précieux
dans le cadre d'un lieu de travail, en particulier l'oratoire du
praticien, à condition que la qualité énergétique de ce lieu
ne soit pas trop violent compte tenu de la durée des séjours
dans cet endroit. Si l'opérateur sait choisir convenablement,
les opérations de méditation, d'identification de
"tissage de sorts", ainsi que les opérations de
charges seront considérablement améliorées. Dans les opérations
se déroulent à l'extérieur, la méthode la plus classique
pour retirer un maximum de profits est de choisir un arbre ou
une pierre levée séjournant dans un endroit de ce type. Il
faut savoir que le tellurisme, outre qu'il se manifeste dans de
rares points d'émergence jaillissant de la terre, est beaucoup
plus facilement utilisable quand il est canalisé par un
"support" vertical naturel. Le support d'élection est
sans conteste l'arbre.
Le menhir ou pierre levée est
plus ambigu de ce point de vue, et nécessite des connaissances Spécifiques qui dépassent le cadre de ce
livre (la science des mégalithes relevant plus précisément
'du domaine du druidisme). Les mégalithes ayant été mis en
place artificiellement, n'ont pas forcément une vocation de
rayonnement bénéfique. Il s'agit en l'occurrence d'une véritable
opération d'acupuncture terrestre destinée à drainer,
renforcer ou détourner des énergies.
Il peut arriver, le cas est fréquent,
qu'un menhir soit disposé dans un endroit pour améliorer l'état
d'un lieu distant de plusieurs kilomètres créant ainsi une
zone Neutre et équilibrée appréciée pour ses qualités
d'habitabilité, ou pour effectuer des opérations précises. Ce
genre d'inconvénient est plus facile à éviter quand on
utilise les services d'un végétal. L'arbre poussant dans un
lieu, fournissant souvent des indications sur la nature de
celui-ci.
L'arbre choisi devra être sain
et exempt de protubérances (loupes) sur le tronc, de telles
protubérances peuvent être assimilées à un cancer chez un
humain. La présence de telles anomalies est l'indication d'un
secteur dont le tellurisme peut être malsain. Il en va de même
pour certaines espèces d'arbres présentant des fourches
importantes dans le haut du fût (frêne par exemple). L'arbre
par sa ramure est le réceptacle naturel des énergies
cosmiques, le foisonnement des branches et des rameaux sont
autant "d'antennes" tournées vers le ciel. Il en va
de même des racines formant une coupe renversée, lesquelles
sont à l'image de la partie aérienne, et collectent de la même
manière les énergies du sous-sol. Il faut noter à cette
occasion que pour la plupart des espèces, l'in frondaison. Un
arbre constitue un exemple presque parfait de symétrie.
Voici une très ancienne
illustration d'origine celtique, illustrant les rapports de
l'arbre et du tellurisme, représentée ici comme une Vouivre à
forme de serpent.
Le lieu privilégié de
rencontre des énergies cosmiques et telluriques est le tronc où
fût, véritable colonne vertébrale du système. C'est à
partir du tronc que les énergies utilisables vont être diffusées.
Le tronc d'un arbre peut-être assimilé à une antenne ou à un
axe, à partir duquel va rayonner de manière concentrique,
perpendiculairement à la verticale, les énergies émises.
L'utilisateur pourra lui-même bénéficier de ce rayonnement en
se plaçant parallèlement au tronc, à une faible distance,
voire appuyé contre le tronc. La position adoptée peut-être
la station debout ou une position assise de méditation, de manière
que la colonne vertébrale soit verticale. Les vêtements
doivent être légers et les pieds seront nus. Ce type
d'exercice pourra être pratiqué régulièrement, à condition
de limiter ceux-ci à une heure par jour au maximum.
Les propriétés de ce
type d'exposition à un rayonnement tellurique, sont multiples.
Leur principale qualité étant, entre autre, de provoquer une
stimulation des glandes endocrines et d'activer les méridiens
et centres vitaux. Tous les réseaux énergétiques subtils se
trouvent stimulé et les effets sur les perceptions sont très
nets après plusieurs semaines.
D'autres possibilités pour
accentuer ces effets peuvent être utilisées conjointement.
Elles sont constituées par des exercices spéciaux effectués
en position couchée. Il s'agit de techniques de méditation
associées à des pratiques respiratoires exécutées sur un
point d'émergence tellurique positif parfaitement repéré.
Exercice dans la suite du site.
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